

Rapport pour une académie
de Vincent Freulon
D'après la nouvelle de Franz Kafka
Un artiste sort de scène sous les vivats de la foule. Il court dans sa loge et se retrouve interpellé par un inattendu comité : "Comment avez-vous fait pour passer, en si peu de temps, de l'état de singe à celui d'être humain ?"
D'abord abasourdi par la question, l'artiste retrousse ses manches et se jouant de tous les artifices de la scène, va tenter de conter sa métamorphose depuis sa capture par le Cirque Hagenbeck.
Au travers de ce texte, Kafka nous alerte sur l'ambiguïté de la représentation qui conditionne une certaine vision de l’Autre. Quel est ce regard hâtif et passif du spectateur qui s’abandonne à la manipulation de l’émotion et des artifices du spectacle ?
Mise en scène :
Khadija El Mahdi
Avec :
Mahmoud Ktari
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Spectacle créé le :
26 janvier 2019 à La Petite Croisée des Chemins (Paris)
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Bande Annonce
Galerie Photos




HISTORIQUE DES REPRESENTATIONS
Représentations passées :
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Janvier-Mai 2019 à La Petite Croisée des Chemins (Paris) - 23 représentations
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Juillet 2019 : Théâtre Al Andalous (Avignon) - 21 représentations [Festival Avignon OFF 2019]
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REVUE DE PRESSE
« Ce conte va au-delà du simple malheur de la bête sauvage piégée, car Khadija El Mahdi a voulu nous entraîner dans l’Histoire, notre histoire, celle de l’intégration, celle de la domination culturelle des uns sur certains autres, qui n’ont le choix que de s’adapter aux projections dont ils sont l’objet. Une belle ambition à saluer. » (LA PROVENCE)
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« Mahmoud Ktari nous parle de l’altérité. Sa prestation est drôle, originale et profondément humaine. Le talentueux jeune comédien démontre combien il est vain de nier sa nature originelle et qu’on est toujours l’autre de quelqu’un. La mise en scène de Khadija El Mahdi donne à la nouvelle de Kafka un éclairage contemporain et une raisonnante hautement politique » (LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ)
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« Au jeu, et double jeu, voire même triple en miroir, sans recours à la gestuelle simiesque, pesant chaque mot lourd de sens de ce cœur de singe en cage, Mahmoud Ktari délivre une prestation inspirée et incarnée d'une intense humanité. » (FROGGY’S DELIGHT)
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« Une vraie performance d'acteur. Souvent touchant, parfois amusant. Une belle aptitude à passer du rôle d'homme à celui de singe. Une présence inspirée, incarnée, aux accents souvent mystérieux. Un acteur qui nous fait vivre une heure d'intense émotion sur un rythme trépidant. » (REG’ARTS)
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« L’adaptation de cette nouvelle aussi brève que percutante s’interroge sur les rapports entre l’humain et l’animal et par ricochets, sur les interactions entre les êtres. Sur un rythme tantôt lent, presque ralenti, tantôt trépidant avec un comédien en mouvement parfois à bout de souffle, les voix changent, ainsi que la tonalité et les registres soulignés par le jeu des lumières, dans une oscillation entre le masculin et le féminin, entre l’animalité et l’humanité. » (LA GALERIE DU SPECTACLE)
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« C’est original, inattendu, touchant et profondément humain. Un spectacle très riche ; que ce soit d’un point de vue du texte, de l’interprétation ou des enseignements. » (LA PARISIENNE LIFE)
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« Seul en scène, charismatique, avec énergie et talent, Mahmoud Ktari habite vraiment ce texte qu’il incarne avec puissance et conviction, nous divertissant tout en nous amenant à réfléchir sur notre animalité et sur la condition de l’animal. » (IMPACT EUROPEAN)
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« Mahmoud Ktari interprète ce "singe" avec beaucoup de délicatesse, sans appuyer sur la caricature, il nous invite dans ce monde kafkaïen avec facilité. Difficile ce rôle et Mahmoud le sert parfaitement dans une mise en scène intelligente et ingénieuse, de Khadija El Mahdi. » (LA THEATROTHÈQUE)
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« La mise en scène de Khadija El Mahdi insiste sur les variations de temps, passant de la lenteur introspective à l’effervescence démonstrative. La projection d’images d’époque avec en fond sonore des chansons populaires plante – s’il le fallait encore – le décor du colonialisme. Un spectacle ambitieux et original, une belle réussite. » (PRESTAPLUME)
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« La leçon est claire, le rapport implacable. Cette adaptation du Rapport pour une académie de Kafka colle comme une évidence à la sensibilité de Mahmoud Ktari . Le message passe, sans violence, sans haine. Son jeu enjoué et engagé nous ouvre les portes d'un grand texte. » (LES ARTS MOUVANTS)
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« Ce texte d’une grande humanité nous invite à découvrir l’autre sans artifice. Le comédien, réussit ici à nous livrer cette belle leçon de vie en toute humilité et simplicité. » (AVIGNON À L’UNISSON)